La capitale prisée pour le sport en plein air, fait face à une forte pollution atmosphérique, au grand dam des nombreux pratiquants. Une situation qui inquiète outre atlantique où le New-York Times y consacre un article » Parfois, j’ai l’impression d’être sur le point de m’étouffer ». Comme Adama Niane, nageur, de nombreux pratiquants de sports en plein air à Dakar pâtissent fréquemment de la mauvaise qualité de l’air.
Un problème de santé publique auquel le quotidien américain The New-York Time, consacre un article dans son édition en ligne du 5 mars 2019. En effet, avec des taux de particules fines cinq fois supérieures à la norme autorisée, la ville fait partie des plus polluées au monde, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
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Une situation qui inquiète de plus en plus alors que chaque soir, des centaines de coureurs, lutteurs, footballeurs et fanatiques de fitness se rendent sur les plages et dans les rues pour des séances d’entraînement intense. « C’est un réel problème pour les maladies respiratoires », a déclaré Nafissatou Oumar Touré Badiane, chef du service de pneumologie à l’hôpital universitaire Fann de Dakar, au quotidien américain.
Selon le journal, Dakar grandit et a presque doublé de taille au cours de la dernière décennie en raison, entre autres, d’un exode massif des gens de la campagne et des pays voisins à la recherche d’emplois ou d’opportunités. Par ailleurs, les véhicules sur les routes sont des plus vétustes et laissent s’échapper des gaz extrêmement nocifs pour l’organisme. Le président Macky Sall nouvellement réélu, a placé l’axe environnemental au coeur de son second mandat.
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